La crise sanitaire a déclenché une prise de conscience collective, qui nous amène à reconsidérer l’utilité sociale des métiers. D’une part nous réalisons que les métiers du « care » nous permettent de continuer à vivre, d’autre part, des commerces sont dits « non essentiels » et pourtant leur absence nous a cruellement manqué. Près d’un tiers des Français envisagent une mobilité professionnelle après la crise, et 57% parmi les 18-24 ans (enquête Groupe Randstad, mai 2020). Le monde du travail, tel que nous l’avons toujours connu, nous semble périmé.